Dans la nuit du dimanche 8 au lundi 9 juin 2025, de graves incidents ont éclaté dans le village de Sitiolo, localité de la sous-préfecture de Niéméné dans le département de Dabakala (Région du Hambol), lors d’une veillée funèbre chrétienne.
Des fidèles des Églises Évangéliques (AEBCI, CMA, ASSEMBLÉES DE DIEU, BAPTISTE ŒUVRES ET MISSION) réunis pour les obsèques du responsable de l’Eglise AEBCI du village de Sitiolo, ont été violemment attaqués par des individus identifiés comme initiés du Poro.
Il faut préciser que ce ne sont pas les fidèles de l’Eglise CMA qui ont été particulièrement ciblés par les agresseurs, comme une rumeur a voulu le faire croire. Sur 43 victimes, selon les témoignages recueillis, l’Eglise CMA enregistre 4 victimes, dont 3 blessés (2 hommes et 1 femme) et 1 homme qui a vu sa moto brûlée par les agresseurs.
Le triste bilan fait état de plusieurs blessés graves et légers, de motos et tricycles incendiés, ainsi que des maisons et biens pillés et vandalisés. Les victimes sont pour la plupart fidèles de l’Église AEBCI.
Une équipe de reportage de la Cellule Communication de l’Église CMA de Côte d’Ivoire s’est rendue sur place pour recueillir les témoignages et constater les dégâts.
Ce drame met en lumière la nécessité urgente de préserver la paix, la liberté religieuse et la cohésion sociale dans nos communautés.
Très préoccupé par cette situation, le Président de l’Eglise CMA de Côte d’Ivoire, Rév. Dr. Noël N’GUESSAN, par ailleurs Président de la Fédération Évangélique de Côte d’Ivoire (FECI), a dépêché, le mercredi 11 juin 2025, une délégation conduite par le Secrétaire Général de l’Eglise CMA, Rév. Pasteur DIBY Jean, pour s’enquérir des faits et apporter la compassion de l’Eglise aux victimes.
Il faut signaler que quelques heures seulement après ces atrocités, c’est-à-dire le lundi 09 juin 2025, le Président de l’Église a envoyé le Directeur des Projets, du Développement Pérenne et du Patrimoine, M. LOUKOU Désiré pour recueillir les premières informations.
L’Église CMA de Côte d’Ivoire exprime toute sa compassion aux victimes et invite à la prière pour la guérison des blessés et la restauration du vivre-ensemble.
Encore sous le choc, les victimes affirment qu’elles reçoivent toujours des menaces de mort de leurs agresseurs.
