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Rameaux – « Le Christ-Roi fait son entrée dans nos vies et dans nos maisons »

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Rameaux – « Le Christ-Roi fait son entrée dans nos vies et dans nos maisons »

Introduction                                                   

Chacun des Évangiles (Matthieu, Marc, Luc et Jean) montrent Jésus interrogé et finalement condamné. Pilate fit une inscription, qu’il plaça sur la croix, et qui était ainsi conçue : « Jésus de Nazareth, roi des Juifs ». C’était le seul motif de sa condamnation.

Tous les auteurs du N.T reconnaissent en Jésus « le Christ », c’est-à-dire le Roi promis par Dieu à son peuple pour assurer son salut et sa délivrance !

L’apôtre Luc emploi plusieurs termes pour exprimer la royauté de Jésus : Basileus (« Roi »), Christos(« Christ »), Kurios (« Seigneur »), Soter (« Sauveur »). Les désignations royales de Jésus vont aussi s’accumuler en certains passages, au nombre desquels le texte que nous venons de lire : Luc 19, 29-40.

Notre texte évoque l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem. Luc veut montrer que cette entrée est celle d’un Jésus-Christ-Roi.

Le texte présente deux tableaux : (1) Les préparatifs de cette entrée à Jérusalem et (2) L’entrée proprement dite.

Le premier tableau 

  1. Les préparatifs de son entrée à Jérusalem (v. 29-34)

Tout commence avec l’envoi des deux disciples (v. 29)

« Lorsqu’il approcha de Bethphagé et de Béthanie, vers la montagne appelée montagne des Oliviers, Jésus envoya deux de ses disciples ».

Avant l’envoi des disciples, Luc accumule les indications géographiques : Bethphagé, Béthanie, la montagne des oliviers, Jérusalem. Bethphagé : signifie « maison des figues », une anticipation du figuier maudit comme symbole du Temple ; Béthanie : le lieu où une femme a versé un parfum de grand prix sur la tête de Jésus ; La montagne des oliviers : le lieu des derniers entretiens de Jésus avec ses disciples ; enfin Jérusalem : le lieu du procès et finalement de la passion.

Le cadre du récit est donc celui des derniers moments de la vie et du ministère terrestre de Jésus. Moments sombres et difficiles. Et pourtant, c’est dans ces moments sombres que va apparaître la royauté de Jésus.

Selon la tradition juive, le Messie va justement emprunter le même itinéraire – Bethphagé, Béthanie, Mont des oliviers – pour effectuer le jugement de la fin des temps. C’est de cela que parlait le prophète Zacharie : « En ce jours-là, ses pieds se poseront sur le mont des oliviers qui est en face de Jérusalem, vers l’Orient » (14, 4).

L’apôtre Luc, comme tous les autres apôtres, avait tout cela en mémoire. L’entrée du Messie dans sa ville revêt donc une grande solennité. Jésus lui-même n’y laisse rien à l’improvisation.

Il envoie, au-devant de lui, deux de ses disciples avec une série de consignes (v. 30-31).

« Allez au village qui est en face ; quand vous y serez entrés, vous trouverez un ânon attaché, sur lequel aucun homme ne s’est jamais assis ; détachez-le, et amenez-le. Si quelqu’un vous demande : Pourquoi le détachez-vous ? Vous lui répondrez : Le Seigneur en a besoin ».

Le fait que Jésus sache tout d’avance, sa préscience, est indiquée ici : envoyant deux de ses disciples, il mentionne non seulement la présence de l’âne mais encore les difficultés qu’ils vont rencontrer.

Nous les hommes, nous sommes si limités, ne voyant pas plus loin que le bout de notre nez, ne sachant pas ce qu’un jour peut enfanter, toujours surpris par les évènements !

Mais Gloire soit rendue à Jésus, le Christ ! le Roi de Gloire ! Rien ne le surprend, rien ne le prend de cours ! Il sait tout ! Il contrôle tout ! Qu’est-ce que c’est rassurant d’appartenir à un tel Roi !

Et c’est ce Roi de Gloire qui ordonne à ses disciples d’aller dans le village en face et de lui ramener un ânon sur lequel aucun homme ne s’est jamais assis. Pourquoi cette précision : « un ânon sur lequel aucun homme ne s’est jamais assis » ?

La bête requise pour le Christ-Roi doit être vierge de tout usage profane. Ce sera un animal sacré. En Israël, l’âne est un animal familier des travaux domestique. Et dans la Bible, c’est la monture traditionnelle des rois.

Par le choix qu’il fait, Jésus réalise l’une des prophéties royales les plus connues, celle de Za 9, 9 : « Sois transportée d’allégresse, fille de Sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton roi vient à toi ; Il est juste et victorieux, Il est humble et monté sur un âne, Sur un âne, le petit d’une ânesse ». Ce Jésus qui entre dans sa ville est donc Roi, le Roi de Gloire !

Vous tous qui m’écoutez ne vous tromper sur l’identité de Jésus-Christ : il n’est pas juste un personnage historique qui a vécu il y a plus de 2000 ans ; juste une personne extraordinairement douée, une personne morale, un Juif sage, un homme de bien, un grand prophète ! Jésus-Christ est bien plus que cela : Jésus-Christ est Roi ! le Roi de Gloire ! Alléluia !

Le prophète Esaïe, 600 ans avant sa naissance miraculeuse, dit de lui : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule ; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. Donner à l’empire de l’accroissement, Et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, L’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, Dès maintenant et à toujours : Voilà ce que fera le zèle de l’Eternel des armées » (Esaïe 9, 5-6).

As-tu déjà reçu ce Roi dans ta vie personnelle ? L’as-tu déjà invité à venir demeurer avec toi dans ta vie ? Ah si seulement tu pouvais l’inviter dans ta vie à la fin de ce message, il viendra apporter son règne de paix dans ton cœur et dans ta maison. Veux-tu le faire ?

Une autre expression qui affirme le trait royal de Jésus le Christ est la déclaration impérieuse : « Le Seigneur en a besoin ». « Si quelqu’un vous demande : Pourquoi le détachez-vous ? Vous lui répondrez : Le Seigneur en a besoin ».

Le nom « Seigneur » ne concerne pas le propriétaire supposé de la bête ; c’est un titre du Christ. Au v. 38, nous voyons qu’il est synonyme de Dieu. Ainsi, en Jésus, c’est Dieu qui marche et qui entre à Jérusalem.

Oh mystère insondable ! En Jésus-Christ Dieu s’est fait chair pour venir jusqu’à nous ! Oh mystère insondable le Dieu du ciel et de la terre, créateur de toute chose est descendant sur la terre, marchant humblement dans les rues en direction de Jérusalem !

Allez-y dire aux puissants de ce monde qui dominent sur les plus faibles et qui croient détenir la destinée de l’humanité entre leurs mains, allez-y dire aux grandes nations qui dominent sur les nations les plus faibles et qui espèrent les maintenir pour toujours dans la misère en vue de les exploiter, allez-y leur dire que Jésus-Christ le Roi, celui qui élève et qui abaisse, celui donne et qui arrache, est un Roi humble. Son trône est basé sur la justice !

L’heure vient et elle est déjà là où Jésus, le Christ, appelle les puissants de ce monde à s’abaisser devant sa royauté ! Jésus, le Christ, appelle toutes ces grandes nations orgueilleuses et vaniteuses de leurs richesses à s’abaisser devant sa royauté et à rechercher le secours qui ne vient que de lui !

Un jour, Jésus a dit à ses disciples « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre » (Mt 28, 18). Il a tout pouvoir et ce qu’il dit s’accomplit toujours comme nous le voyant dans l’accomplissement des consignes donnés aux disciples (32-35a).

« Ceux qui étaient envoyés allèrent, et trouvèrent les choses comme Jésus leur avait dit. Comme ils détachaient l’ânon, ses maîtres leur dirent : Pourquoi détachez-vous l’ânon ? Ils répondirent : Le Seigneur en a besoin. Et ils amenèrent à Jésus l’ânon… ».

Ce qui nous conduit au second tableau de notre récit :

Le second tableau

 

  1. L’entrée proprement dite à Jérusalem (v. 35b-40)

« Et ils amenèrent à Jésus l’ânon, sur lequel ils jetèrent leurs vêtements, et firent monter Jésus. Quand il fut en marche, les gens étendirent leurs vêtements sur le chemin » (v. 35b-36)

Ce qui se passe ici évoque le rituel des intronisations royales. Les disciples amènent l’ânon, lui font un attelage de leurs vêtements et font asseoir Jésus dessus. Ces gestes mettent en avant la dignité royale de Jésus, le Christ ! Alléluia !

Aussitôt, lorsqu’il a entamé sa marche, humble mais majestueuse, comme celle d’un Roi de Gloire, l’enthousiasme va commencer à gagner les foules ; les gens vont dérouler sous ses pas un tapis d’honneur fait de leurs vêtements. Cet enthousiasme va aller grandissant. Il va s’ensuivent de vives acclamations (v. 37-38).

« Et lorsque déjà il approchait de Jérusalem, vers la descente de la montagne des Oliviers, toute la multitude des disciples, saisie de joie, se mit à louer Dieu à haute voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus. Ils disaient : Béni soit le roi qui vient au nom du Seigneur ! Paix dans le ciel, et gloire dans les lieux très hauts ! ».

Il est impossible de lire ce texte sans établir un lien littéraire avec l’intronisation du roi Salomon. Il est dit en 1 R 1, 33, 38-40 :

« Et le roi (David) … dit : Prenez avec vous les serviteurs de votre maître, faites monter Salomon, mon fils, sur ma mule, et faites-le descendre… Alors le sacrificateur Tsadok descendit avec Nathan le prophète, Benaja, fils de Jehojada, les Kéréthiens et les Péléthiens; ils firent monter Salomon sur la mule du roi David, et ils le menèrent à Guihon. Le sacrificateur Tsadok prit la corne d’huile dans la tente, et il oignit Salomon. On sonna de la trompette, et tout le peuple dit : Vive le roi Salomon ! Tout le peuple monta après lui, et le peuple jouait de la flûte et se livrait à une grande joie ; la terre s’ébranlait par leurs cris ».

A l’image de son grand ancêtre, Jésus se présente comme Roi à Jérusalem (v. 38). La multitude des disciples disaient : « Béni soit le roi qui vient au nom du Seigneur ! Paix dans le ciel, et gloire dans les lieux très hauts ! ».

Roi, Jésus se veut roi de paix. Un roi de paix qui apporte à Jérusalem, la cité dont le nom signifie : « ville de paix » (Ps 122, 6), la paix que réclame son nom. Tout s’achève sur la gloire de Dieu : « Gloire dans les lieux très hauts ! ». Les disciples confessent leur foi dans le Christ-Roi qui apporte le salut de Dieu.

Et alors que jusqu’à ce stade de son ministère Jésus avait refusé que sa royauté soit proclamée, ici, aux versets 39 et 40, le Christ-Roi accepte que sa royauté soit proclamée.

« Quelques pharisiens, du milieu de la foule, dirent à Jésus : Maître, reprends tes disciples. Et il répondit : Je vous le dis, s’ils se taisent, les pierres crieront ! ».

En face des disciples, apparaissent les pharisiens. Ils traitent, apparemment, Jésus avec respect : « Maître », disent-ils. Mais juste après, ils l’invitent à faire taire ses disciples (« Maître, reprends tes disciples »). Quel sens donner à cette invitation ? Est-ce une protestation ? Une invitation à la prudence ? Pour sûre, les pharisiens ne croient pas à la royauté messianique de Jésus.

Jésus le sait et il refuse de désavouer ses disciples (v. 40) : « Je vous le dis, s’ils se taisent, les pierres crieront ! ». Souvenons-nous : lorsqu’à la question de Jésus : « Qui dites-vous que je suis ? » (Mt 9, 20), Pierre répondit : « Le Christ de Dieu ». Au v. 21 : « Jésus leur recommanda sévèrement de ne le dire à personne ».

Mais ici, dans notre texte (v. 40), le temps est venu pour Jésus d’affirmer publiquement sa royauté. Alléluia ! Que le nom du Seigneur Jésus soit béni !

Sa visite à Jérusalem est une visite royale, son entrée est une entrée royale. L’heure n’est plus au silence, à la discrétion ; elle est à la confession publique, à la proclamation du Messie-Roi.

L’heure est grave ! Les temps sont sombres ! Le retour de Jésus n’a jamais été aussi proche de nous que lorsque cela nous a été annoncé ! C’est l’heure de proclamer en tout lieu que Jésus est le Christ, le Roi qui revient avec force et autorité !

C’est l’heure de proclamer que tout pouvoir lui a été donné dans le ciel et sur la terre et de renverser, par conséquent, tout pouvoir, toute domination et toute autorité maléfique !

C’est l’heure de proclamer qu’« Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés », en dehors du nom de Jésus, le Christ, le Roi.

De là où vous êtes, c’est l’heure de vous lever et d’acclamer Jésus dans vos maisons ! Acclamez fortement Jésus, le Christ, le Roi dans vos maisons ! Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Faites-le de peur que ce ne soient les pierres de vos maisons qui le fassent ! Par cette expression « ce sont les pierres qui crieront » Jésus évoque la ruine de Jérusalem indiquée dans les v. 41-44.

Jésus, le Christ, avance. Il est maintenant face à face avec Jérusalem. « Comme il approchait de la ville, Jésus, en la voyant, pleura sur elle, et dit : Il viendra sur toi des jours où tes ennemis t’environneront de tranchées, t’enfermeront, et te serreront de toutes parts ; ils te détruiront, toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas connu le temps où tu as été visitée ».

Jésus donne la cause de la ruine de la ville de Jérusalem : Jérusalem a refusé le salut que Dieu lui offrait par la visite royale de Jésus (v. 44). L’occasion du salut était là ; Jérusalem a refusé. Elle n’a pas donné la réponse attendue.

La ville de Jérusalem a été détruite parce qu’elle n’a pas connue le temps où Dieu l’a visité. Qu’en est-il de vous ?

Je termine avec cette question qui attend une réponse claire.

Conclusion 

« Le Christ-Roi veut aujourd’hui, en ce moment précis, faire son entrée dans votre vie et dans votre maison. Quelle est votre réponse ? La seule qui vaille la peine est la suivante : « Reconnaître et accepter le Christ-Roi comme Sauveur ».

Le tout n’est pas d’acclamer Jésus, au sein de la multitude. Un tel accueil est important ; mais, insuffisant en soi. Le Christ-Roi veut être personnellement accepté comme Sauveur et Seigneur de toute notre vie. Il veut faire son entrée dans la vie de chacun de nous comme Roi, ayant droit légal sur nos vies.

Pour ne l’avoir pas compris, la multitude qui avait acclamé le roi qui vient de la part de Dieu, cette même multitude va exiger, quelques jours plus tard, la condamnation de Jésus puis finalement sa mort.

Quel accueil avons-nous réservé jusqu’ici à celui qui vient de la part de Dieu ?

Pour tous ceux qui m’écoutent et qui n’ont pas encore laisser Jésus entrer dans leur vie, écoutez ceci. Le virus le plus terrible dont nous sommes infectés n’est pas le COVID 19 mais le péché qui touche 100% des êtres humains avec un taux de mortalité de 100%. Jésus est venu nous libérer des effets du péché et de la maladie ! Je te prie de l’accepter maintenant en récitant cette prière mot à mot, après moi : « Jésus je viens à toi ce jour … ».

Paul dit en Col 1, 13 : « [Jésus] nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume de son Fils bien-aimé ». Quand nous avons accepté Christ comme notre Sauveur, nous sommes sortis du royaume des ténèbres et nous sommes entrés dans le royaume de Christ. Ainsi, nous qui avons reçu Christ, nous sommes désormais sujets de Son royaume.

Mais vivons-nous comme des sujets de son royaume ? Le laissant régner sur chaque aspect de notre vie ?

Cette semaine qui est devant nous est considérée comme celle de la passion ; elle aboutit à la mort de Jésus à la croix et à sa résurrection. Je prie qu’elle soit pour nous une semaine de prière et de méditation pour capituler devant le Roi de Gloire et lui céder chaque aspect de notre vie qui demeure encore sous notre propre autorité. Puisse le Christ-Jésus nous y conduire !

Que Jésus le Christ règne sur nos vies ! Et qu’il nous apporte sa paix ! Amen !

Qu’il règne sur mon pays, la Côte d’Ivoire, que j’aime tant ! Et qu’il apporte sa protection à mon pays ! Amen !

Qu’il règne sur l’Afrique souffrante et méprisée ! Et qu’il lui apporte sa délivrance ! Amen !

Qu’il règne sur le monde entier ! Et qu’il lui apporte son salut !

Amen !